blason de RumesIL ETAIT UNE FOIS... RUMES

Attaque allemande et défense française à Tournai en 1914 . Ce qui s'est réellement passé ...


un livre de Van den Broucke Dominique 

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, on commémore à Tournai les soldats français tombés lors du combat du 24 août 1914. Mais que s’est-il réellement passé à Tournai ce lundi 24 août 1914 ?

Attaque allemande et défense française à Tournai en 1914 Ce qui s`est réellement passé Actions livre Dominique Van den Broucke
 

Les archives allemandes et françaises se rejoignent pour clarifier la situation. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer au vu des manifestations annuelles, il n’y a rien eu de décisif et de glorieux dans la défense française à Tournai. Une retraite précipitée et nécessaire face à un adversaire dix fois supérieur en nombre, à même été qualifiée de débandade par l’autorité supérieure française. Et que disent les Allemands ? Extrait d’un des nombreux récits de ce livre au sujet des régiments et bataillons présents ce jour-là aux accrochages de Tournai et Froidmont : « Des bruits de combat retentissaient dans la ville. La cavalerie et une partie de la compagnie cycliste étaient entrées en contact avec l’ennemi. La situation était encore confuse. Le bataillon intervenait avec un faible écran de soldats. La faible résistance de l’ennemi était rapidement brisée et la compagnie cycliste fonçait en avant dans le centre de la ville. De nombreux Français tués, portant de très jolis pantalons rouges, jonchaient l’entrée de la ville. Le bruit des combats cessait. C’était bizarre. Ces Français, peu nombreux, étaient-ils les seuls présents dans cette grande ville ? Les chasseurs, très contents de trouver enfin des Français en face d’eux, et en plus portant de magnifiques pantalons rouges, commençaient à chanter « Siegreich woll’n wir Frankreich schlagen ! » (Nous battrons victorieusement la France). Le moment était important. Enfin, ces Français maudits qui étaient les seuls responsables de cette guerre et qui méritaient bien la haine de chaque chasseur. Une voiture conduite par le capitaine von Kalckstein, où se trouvait un général français, vieux monsieur digne, distingué et portant la Croix de la Légion d’honneur, s’arrêtait près de l’état-major du bataillon. Le premier général français fait prisonnier était une chose à voir absolument pour chaque chasseur. La marche de la colonne se bloquait car chacun voulait voir ce spectacle. On apprenait plus tard que ce général avait été envoyé à Tournai avec sa brigade territoriale, sans artillerie et sans soutien, avec l’ordre de stopper l’avance allemande à la frontière française. Une mission dérisoire qui, dans sa forme inadaptée, était simplement vouée à l’échec. Les actions de ces hommes et de ces pères de famille très barbus étaient vaines. Le gros de la brigade était rapidement fait prisonnier après une légère résistance, le reste s’enfuyait aux quatre vents. Des soldats, certains déjà en habits civils, étaient constamment sortis de maisons et d’usines. C’était une situation absolument comique. Les autres bataillons de chasseurs, qui pénétraient en même temps que nous dans Tournai, venant d’autres directions, nous aidaient beaucoup à cette sorte de chasse dans les diverses parties de la ville. En tout cas, un grand nombre de culottes rouges étaient finalement rassemblées. »

Tournai 24 aout 1914 territoriaux
(un "Gibraltar" allemand et un groupe de territoriaux français entre le 22 et 23 aout 1914 à la gare de Tournai)
(pour agrandir l'image cliquez ici)

(extrait du livre) ...Entretemps, la 4e Division de Cavalerie, venant de Celles-Tournai, se rapprochait des 3e, 4e et 10e Bataillons de Chasseurs. Le 4e Bataillon formait l'avant-garde. On leur avait adjoint un peloton du 4e Escadron, commandé par le lieutenant de réserve von Schmidt. Lorsque cette petite partie du 7e Régiment de Cuirassiers arrivait près de Tournai, à la ligne de chemin de fer Tournai-Audenarde, on leur tirait dessus depuis des wagons de marchandises. Le bataillon de chasseurs se portait en avant et occupait la gare et les talus quelque temps après. L'ennemi battait rapidement en retraite vers le centre-ville. Avec leurs pantalons rouges, on voyait très bien les Français qui se cachaient derrière les arbres et les buissons. L'ordre était donné : avant-garde de la cavalerie, en avant ! Le sous-officier de réserve Prein était à sa tête. Le cuirassier Nebe en faisait également partie et on remontait au galop l'allée aux châtaigniers. Ici et là, des blessés français se cachaient derrière les arbres. Ils levaient tous les bras car se rendre était leur seul souhait. Les cavaliers de pointe leur arrachaient les fusils et avançaient dans le centre-ville. Soudain, des Français étaient aperçus au coin d'une rue mais disparaissaient aussitôt. L'avant-garde fonçait au galop derrière eux. Leur cachette, une maison, était atteinte mais un mur entourant le jardin cachait l'entrée. Alors que les cuirassiers s'apprêtaient à défoncer la porte, des Français apparaissaient au premier étage et d'autres l'ouvraient. Ils agitaient tous des mouchoirs blancs et suppliaient qu'on leur laisse la vie. On leur faisait casser les fusils contre les murs et on leur ordonnait de se mettre en rang. A peine les cuirassiers étaient-ils retournés dans la rue, que des hommes du 4e Bataillon de Chasseurs débouchaient d'un coin et ouvraient le feu sur les pantalons rouges avant de finalement voir les casques des cuirassiers....

cet avion n`est pas celui de marck lez Enghien
Le samedi 22 aout 1914 un avion Anglais s'écrasait à Marck lez Enghien, une photo montrant les restes d'un avion et de ses occupants morts le 10 mai 1915 en France ( Fourmes )  est donné a tort comme celle du crash de Marck lez Enghien , voici quelques photos nécessaires à faire la preuve que cette vue ne concerne aucunement le crash de Marck lez Enghien le 22 aout 1914.

ceci n`est pas l`avion du crash de Marck les Enghien
...  (archives de l'auteur , extrait du livre , " Attaque allemande et défense française à Tournai en 1914 ... ce qui s'est réellement passé ... "  )

Plus de cinquante soldats français ont perdu la vie à Tournai. Leur mort ne doit pas donner prétexte à une modification des faits dans le contexte de l’histoire locale et générale. Ces soldats doivent être respectés pour ce qu’ils ont réellement fait et vécu. Il n’est donc pas nécessaire de les magnifier, voire de les sanctifier, pour pouvoir les commémorer comme il se doit de le faire.

Un livre indispensable pour remettre les choses en place sur ces événements et rétablir l'histoire faussée depuis 100ans...  (d'autres textes issus du livre dans les prochains jours....)

Prochainement disponible... le livre de Van den Broucke
Dominique  " Attaque allemande et défense française à Tournai en 1914 ... ce qui s'est réellement passé ... " 

DETAILS POUR SE PROCURER LE LIVRE.

FORMAT A4 - 281 PAGES.

245 PHOTOS/ILLUSTRATIONS ET 17 AFFICHES, CARTES/PLANS.

PRIX : 30,00 EUR.

FRAIS DE PORT (SOUS ENVOI SECURISE ET EMBALLAGE CARTON) :

BELGIQUE : 9,30 EUR.

FRANCE : 18,00 EUR.

IBAN : BE.39.7325.0210.7619.

BIC : CREGBEBB.

NOM: VAN DEN BROUCKE DOMINIQUE.

COMMUNICATION : LIVRE 2014.

CONTACT :  vdbd7712@skynet.be  - 056.34.29.78.


ACTUELLEMENT DISPONIBLE CHEZ L AUTEUR

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